Logic Pro X Gratuit

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August 22, 2021, 8:19 pm

Pour cela, il faut voir du côté de monsieur Berlioz! On se retrouve le vendredi prochain, avec un maître de l'opéra cette fois-ci. Sur ce, bonne écoute de Louise Farrenc. Par ailleurs, je vous invite à effectuer un don sur Wikipédia. Cela fait déjà huit ans (!!! ) que je suis lecteur et contributeur sur l'encyclopédie gratuite, et, bien que j'y apporte souvent mon savoir et mes qualités rédactionnelles pour corriger des articles autour de la musique, j'ai l'impression de ne pas avoir assez aidé ce projet fabuleux. J'ai donc décidé de donner dix euros, dix malheureux petits euros, mais qui peuvent avoir une grande influence si chacun y met du sien. Wikipédia, et plus globalement, les sites de la fondation Wikimédia, sont les rares sites à refuser de placer de la publicité, et à conserver une indépendance totale vis-à-vis des institutions gouvernementales. Enfin, si je suis en mesure d'écrire ces r/vendredimusique, c'est aussi grâce à l'encyclopédie libre — même si je recoupe systématiquement mes sources et mes informations ailleurs, car les articles sont parfois incomplets et/ou imprécis.

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Lors du précédent r/VendrediMusique, je vous avais présenté l'œuvre de Charles-Valentin Alkan. Aujourd'hui, toujours et encore et sempiternellement dans la bonne veine romantique, découvrons quel autre génie se cache derrière le nom de Louise Farrenc née Dumont (1804-1875). Les parents de Louise sont tous deux issus du monde artistique parisien. Le père, Jacques-Edme Dumont, est un sculpteur au métier reconnu, et la mère, Marie-Elisabeth-Louise Courton, est issue de la famille Coypel, dynastie de peintres dont les origines remontent jusqu'au début du XVIème siècle. Il ne manquait plus que la musique pour compléter la fierté familiale. Comme beaucoup, Louise apprit le piano en premier lieu, et cet instrument ne la quittera jamais. Elle fut d'abord l'élève d'une apprentie de Muzio Clementi, puis, lorsqu'il fut claire que la fille Dumont était dotée d'un grand talent, ses parents décidèrent de payer des cours auprès de Moscheles et Hummel. Plus tard, à quinze ans, Louise aura la chance d'étudier la composition aux côtés de Reicha, alors professeur au Conservatoire.

On repassera un peu plus tard pour « autrice », « sénatrice », etc. À partir des années 1850, Louise ne compose plus que rarement, et abandonne le faste de la musique orchestrale pour l'intimisme de la musique de chambre. Toujours aucun opéra dans les parages. Les années 1860 seront d'autant moins prolifiques — Louise devant surtout supporter le deuil de sa fille Victorine — et c'est en 1875 que la pianiste s'éteindra, à 71 ans. Malgré les efforts de Saint-Saëns qui avait reconnu de suite son talent, la musique de Farrenc fut oubliée pendant tout le dernier quart du XIXème siècle, avant de connaître un regain très minime à la fin du siècle suivant. Seule sa musique de chambre avait connu un intérêt certain durant sa vie, ses autres œuvres étant mises de côté, ce qui est toujours le cas aujourd'hui, malheureusement. Le style de Farrenc laisse transparaître l'influence de Reicha, qui avait alors connu Beethoven à Vienne, puis avait enseigné sa science aux grands musiciens romantiques de Paris.

L'expression de sa musique est raffinée, élégante, bien construite, mais cela manque à mon goût d'innovation, de vigueur, ce qu'on retrouve dans Berlioz ou Alkan en somme. Schubert avait pourtant, dans un sens, réussi à allier l'élégance à l'intensité; c'est sans doute ce confinement dans un cadre trop précieux et gentillet qui a empêché Farrenc de passer à la postérité (et non pas de « passer à la poste hériter », comme le disait fort bien mon ami Alphonse Allais…). Piano et musique de chambre Air russe varié, 1835: dans cette œuvre, la virtuosité pianistique de Farrenc se fait ressentir. Variations brillantes sur un thème de Rossini, 1835: tout comme pour le morceau précédent, il y a ici une preuve que Louise possédait un doigté magique et profond (c'est étrange mais cette phrase est tout de suite plus drôle quand il s'agit d'une femme interprète…). Allegro du quintette n°1, 1839: avec ces arpèges continuels et son caractère sentimental renforcé par les cordes, cette œuvre peut sonner comme du Schubert.

Cette école, qui d'habitude est réticente à l'idée d'avoir des filles comme élève, accepte une femme pour enseigner le piano. Nous sommes alors en 1842, et Louise tiendra ce poste jusqu'en 1872. Dans les années 1840, Louise compose trois symphonies, deux trios, deux quintuors, un sextuor et un nonor nonette. Mais toujours aucun opéra en vue. C'est avec ce nonette que Louise commencera enfin à être reconnue comme compositrice de talent et comme pédagogue de génie; elle en profitera aussi pour exiger un salaire équivalent à celui de ses collègues masculins au Conservatoire (vous pensez! une femme, gagner autant qu'un homme! ha ha ha! ). Beaucoup de ses élèves obtiendront des premiers prix un peu partout. À côté de sa production musicale, Louise écrira un livre, Le Trésor des Pianistes, qui traite des différents styles d'interprétation au piano, et ce livre obtiendra aussi un franc succès. Louise aura aussi un succès autre et assez drôle auprès de l'Académie française: les 40 rédacteurs du sacro-saint Dictionnaire accepteront d'intégrer le terme « compositrice ».

Cette nouvelle tournée de 1826 sera interrompue quelques temps avec la naissance de sa fille, Victorine, qui mourra précocement à 33 ans. Jusqu'alors, Louise n'a encore composé que pour le piano. Son répertoire ne contient que des petites pièces (variations, rondeaux, ballades), mais dès le milieu des années 1830, la pianiste s'essaie aux compositions de plus large envergure (musique de chambre, grand orchestre). Cependant, son œuvre reste dans l'ombre, malgré les efforts d'Aristide. En effet, Louise a mis beaucoup de temps avant de se lancer dans la composition pour orchestre, et l'idée de composer un opéra ne lui inspire pas confiance, surtout que personne ne veut écrire de livret pour elle. C'est pourtant, au XIXème, la seule façon d'être assurément reconnu en tant que compositeur, à moins d'être un concertiste du même niveau que Liszt ou d'avoir un réseau bien fourni. Le public ne considéra donc pas que Louise Farrenc avait fait ses preuves en composition, et celle-ci profita alors de sa renommée de spectacle pour intégrer le conservatoire de Paris… en tant que professeur.

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J'aurais bien voulu vous faire entendre le quintette entier, mais je n'ai pas de lien à disposition, malheureusement. Trio pour flûte, violoncelle et piano, 1854-56: une formation hétéroclite à première vue, mais cela n'empêche pas Farrenc de créer une harmonie subtile et soignée. Nonette, 1861: il s'agit en fait d'un quatuor à cordes avec vents. C'est avec cette œuvre que Louise Farrenc pourra s'imposer comme un(e) maître(sse) de la musique de chambre. Œuvres symphoniques Ouverture n°1 (en mi mineur), 1834: étonnement, ce morceau possède plus l'énergie et la fougue caractéristique du romantisme que les symphonies qui suivront. Symphonie n°2, 1845: le dernier mouvement, un rondo, est très entraînant. Symphonie n°3, 1847: cette symphonie s'inscrit plus dans un cadre classique que romantique, même si le scherzo hérite beaucoup de la forme développée — et fixée — par Beethoven. Vous n'entendrez donc pas de caisse claire tonitruante, des dissonances fortisississimo toutes les mesures et des modulations entre tonalités distantes de plusieurs bémols.

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On pense que Louise n'a jamais franchi les portes du Conservatoire durant sa jeunesse, l'établissement étant réservé surtout aux hommes; les cours se sont donc probablement faits à domicile. Louise acquiert un nouveau nom à 19 ans, lors de son mariage avec un flûtiste habitué aux concerts, Aristide Farrenc. Bientôt, la jeune pianiste acquerra également une renommée (éphémère) dans le monde musical. Dès les nuits de noce passées, Louise arrête ses études de musique et part en tournée dans toute la France. Mais Aristide, lassé par les concerts, ouvre une maison d'édition à Paris avec l'aide de sa compagne. Et en parlant de Paris, ce mariage était un bon pari, car les éditions Farrenc demeureront une des plus prestigieuses éditions musicales de France pendant 40 ans! De ce fait, l'épouse née Dumont pourra publier ses premières œuvres de jeunesse destinées au piano. Tandis que les éditions dirigées par le mari tournent à merveille, Louise reprend brièvement des études avec Reicha pour repartir ensuite en concert.

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