Fond Vieux Papier
En cherchant je vois une boîte au fond, je me suis dit qu'une fois que j'allais avoir rendu le livre à ma mère j'allais l'ouvrir. Mais après avoir donné son livre, on a mangé et ça m'est complètement sorti de l'esprit. C'est au beau milieu de la nuit que ça s'est produit. J'ai fait un terrible cauchemar. J'ai rêvé que la poupée était de retour sur le petit bureau et qu'elle me regardait. Ça n'a pas été long avant que je me réveille en sueur, les larmes aux yeux. Je me suis souvenu de la boîte. J'ai allumé ma lumière et suis allée la chercher sous mon lit. Elle était assez légère. Elle était pleine de papier collant, comme si on venait de la recevoir par la poste. J'ai pris la paire de ciseaux posée sur le bureau et l'ai ouvert. Elle était là. La 12ème poupée. Dans cette boîte sous mon lit. Je ne sais pas combien de temps elle a passé sous mon lit, mais j'ai flippé. Ma soeur est passée à la maison la semaine dernière, est-ce qu'elle m'aurait fait une blague? Je l'ai texté et j'attend de ses nouvelles.
Fond vieux papier cafe
Je contemplait les toiles d'araignées quand j'entendit alors une voix enfantine (que je cru etre celle de ma sœur)m'appeler du fond de la salle, près de la m'avançait donc car je pensait qu'elle était déjà revenue et qu'elle était passé par notre ''passage secret'':un espace dans la fenetre où il n'y avait pas de m'avançait donc vers le fond de la salle et je lui répondit "oui? *******, tu es où? ". C'est alors que je le vis:sur le brancard un homme, habillé en bleu, avec une blessure au flanc gauche un enfant à côté de deux me fixait... J'ai hurlé, j'ai couru vers la porte et je me suis enfui dans ma chambre, en interdisant à ma sœur de rentrer un jour dans l'abri au fond du n'ai pas dormi de la nuit et, en plein milieu de la nuit, je vis de la lumiere dans l'abri du jardin et une ombre passer ce serait il passé si ma sœur y était retournée?
L'oiseau bleu Pierre jouait dans le jardin de sa très vieille grand-mère. C'était un tout petit jardin avec des légumes et une allée, et c'était un très vieux jardin, presque aussi vieux que sa grand-mère. Il tenait dans une de ses mains un beau ballon de baudruche en forme d'oiseau bleu qui flottait dans l'air, et un emballage de bonbon dans l'autre. Il y avait dans le fond du jardin, contre le mur avec la vieille gouttière, une grande poubelle. Pierre grimpe sur la pointe de ses pieds, et l'ouvre avec beaucoup de mal. Mais en voulant jeter le petit papier de bonbon, il se trompe de main et jette l'oiseau bleu! Le pauvre ballon gît maintenant tout couché sur son flanc, au fond de la poubelle, et Pierre ne peut pas l'atteindre. Tout honteux, il rentre voir sa grand-mère, qui était à table avec ses parents, et qui lui demande où est l'oiseau bleu. - Il s'est envolé! lui dit Pierre, et tout le monde le croit, car Pierre est maladroit. Une fois Pierre et ses parents partis, la vieille grand-mère ouvre sa grande poubelle pour y jeter ses vieilles bouteilles de vin, et elle y trouve l'oiseau bleu, encore couché au fond de son sombre nid.
Je travaillais de midi à vingt-et-une-heure. En rentrant chez moi j'ai remarqué le carton, l'ai observé pendant un moment et suis allé chercher une paire de ciseaux pour l'ouvrir. Le papier était jauni, l'écriture était illisible mais une grande vague de nostalgie s'était emparée de moi. J'ai regardé tout ça d'un oeil neuf, puis j'ai retiré les feuilles en train de partir en poussière et les inventions en miettes quand une boîte à attiré mon attention. C'était une boîte en verre, recouverte de poussière, qui était dissimulée sous tout le contenu du carton. Comme si la personne qui l'avait mi là, voulait absolument la cacher. J'ai hésité à l'ouvrir car je n'avais aucun souvenir d'une boîte comme celle là, alors que tout ce qu'il y avait dans la boîte me revenait parfaitement. Je l'ai ouverte et ai découvert un jouet. Un bonhome sale, cassé et complètement machouillé. En fait, c'était juste un buste, il n'avait plus de bras ni de jambes. Je me disais que c'était un de mes vieux jouets que ma mémoire avait complètement effacé... non, je me remémore tout d'habitude et même un petit détail anodin de mon enfance est dans une partie de ma tête.
- Voilà donc où tu étais, pauvre oiseau bleu! Pierre ne t'aime pas beaucoup on dirait! Et à ces mots, l'oiseau bleu se soulève dans les airs et part s'envoler loin, très loin derrière les arbres, comme un vrai oiseau qui fuirait un danger. Pierre revint le lundi d'après, et en entrant dans le jardin de sa grand-mère qui l'attendait sur le porche, l'oiseau bleu vint se poser sur son épaule. - Je t'avais bien dit qu'il s'était envolé!
Je ne pouvais pas m'empêcher de le regarder. Il retira son masque et son grand imperméable noir pour laisser apparaître un corps lacéré, la mâchoire complètement absente... il avait un moignon en guise de main droite et la boîte avec la figurine dans sa main gauche. Je l'entendais parler dans sa voir rauque: "Je as bien " Il... il connaissait mon prénom, mon domicile et mon lieu de travail... "Ne te rappelles-tu rien? Les folles journées... Que l'on passait ensemble... " C'est à ce moment là que j'ai compris... Quand j'étais en primaire et insociable je me créeais des centaines d'amis imaginaires. L'un d'eux était le grand méchant de mes aventures... Je l'appelais: le Démembré... il arrachait les membres de ses victimes pour remplacer les siens... Mais pourquoi avait-il membres? C'est avec horreur que je reconnus grâce à la bague de fiançailles de ma mère son bras gauche... le tatouage de mon père sur la cuisse..., le visage arraché de mon frère... Il m'a alors dit: "Tu sais, comme tu me l'as dit à l'époque...
Je n'y ai pas prêté tant d'attention que ça et l'ai jeté à la poubelle, car, à 28 ans, se trimballer avec un jouet est complètement ridicule. C'est le lendemain que j'ai remarqué une personne étrange au restaurant. Un homme, mal habillé et sale était assis à la table du fond. Il portait un masque qui lui couvrait tout le visage et un imperméable noir qui lui arrivait au chevilles. Quand j'ai pris sa commande, il m'a demandé un café et un pain au chocolat, puis m'a demandé si il pouvait le conserver. Il a sorti la même boîte en verre que j'ai retiré du carton. La boîte était sale et poussiéreuse. J'ai été simplement dégoûté par sa façon de faire et lui ai apporté sa commande sans le regarder davantage. Rien que le fait de le voir me mettait mal à l'aise. Je suis rentré chez moi et à peine je me suis assis dans le canapé que la sonnette se mit à retentir. Je regardais par la loupiote d'entrée et ai aperçu l'homme du restaurant. Portant son masque et me regardait fixement. Il toqua une fois, deux fois, trois fois... de plus en plus fort.
Je suis obligé de lui arracher ses membres... Comme ça il sera le méchant de mon histoire... Je garde bien mon rôle non? "
Les livre de poche, je les ai portés, dans les années dandy, à la main, coincés dans le ceinturon, ou dans la poche arrière des Levi's, comme un signe de reconnaissance, un baromètre des états d'âme, une pose bien sûr aussi, affichant la couleur. Plus tard, ils ont été moins bien traités, au fond du sac, cornés, annotés mais inséparables du moindre déplacement - car on les aime aussi ainsi, comme les vieux pulls sans âge, les jeans troués, les vestes éliminées dont on ne saurait se défaire.
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- Christian Lacroix sur le Livre de poche : Livres
- Le jardin : Saucisses4